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ANDREA FERREOL

est Madame de Montespan

Andréa Ferréol a plus de 100 films et 80 téléfilms à son actif. Après avoir choisi les Beaux-arts à Aix, elle quitte les pinceaux pour aller étudier l’Art dramatique à Paris avec Jean-Laurent Cochet, puis de nouveau dans sa ville natale au Centre dramatique du Sud-est. Une vocation née sans doute après avoir assisté à un tournage sur le Cours Mirabeau, avec Jean-Paul Belmondo et Claude Chabrol, et qui correspond davantage à sa nature exubérante…

Après des années d’apprentissage et de café théâtre, c’est un film aujourd’hui culte qui va la révéler au grand public autant qu’à la profession, La Grande Bouffe, de Marco Ferreri. Il lui ouvre les portes du cinéma européen : Parmi les films qu’elle tourne dans les années 70 et 80, Despair de Fassbinder, La nuit de Varennes d’Ettore Scola, Les trois frères de Francesco Rosi, Zoo de Peter Greenaway, et bien sûr, Le Dernier Métro de François Truffaut, qui lui vaut une nomination aux César...

Au théâtre, on l’a vue récemment dans Les Monologues du Vagin d’Eve Ensler, L’Anniversaire d’Harold Pinter à la Comédie des Champs-Elysées ou RER de Jean-Marie Besset.

Au cinéma, elle joue dans Choeur de Rockers réalisé par Ida Techer et Luc Bricault avec Mathilde Seigner, Bernard Le Coq.

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AXELLE ABBADIE

est Madame de Maintenon

Axelle Abbadie débute sa carrière artistique par la danse classique, en tant que "petit rat " à l’Opéra de Marseille, avant de se tourner vers le théâtre et d’intégrer le Conservatoire National supérieur d’art dramatique à Paris, où elle se forme notamment auprès de René Simon et Robert Manuel.

Rapidement, elle s’impose sur les plus grandes scènes françaises, dans des pièces de Barillet et Grédy Le Don d’Adèle de Marcel Achard Domino, mise en scène par Jean Piat au Théâtre Marigny ou encore dans des comédies de boulevard qui font d’elle une figure familière du public. Comédienne accomplie, elle a également brillé au cinéma et à la télévision, notamment dans Le Coup du parapluie de Gérard Oury, Le Clone de Fabio Conversi, ou encore Les Côtelettes de Bertrand Blier, ainsi que dans la série Maigret.

Plus récemment, elle a retrouvé le chemin de la scène parisienne dans Il est important d’être constant d’Oscar Wilde, aux côtés d’Olivier Sitruk, confirmant ainsi sa présence fidèle et son attachement au théâtre.

Avec son élégance naturelle héritée de la danse, sa justesse de jeu et son humour plein de finesse, Axelle Abbadie incarne une artiste accomplie, à la fois populaire et exigeante, dont la sensibilité et la maîtrise continuent de marquer le public.

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